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e Kototama est un enseignement qui fut gardé secret à la cour impériale Japonaise jusqu'au milieu du 20ème siècle.

Sensei Nakazono le reçut principalement de Sensei Ogasawala, qui l'avait lui-même reçu du fils de Sensei Yamakoshi, maître de calligraphie à la cour japonaise.

Très succinctement, on peut dire du Kototama qu'il décrit l'essence vibratoire des phénomènes et de la conscience.

L'univers tout entier, chacune de ses parcelles est de l'énergie en mouvement. Cette énergie vibre, a une longueur d'ondes spécifique que nous pouvons percevoir quand nous faisons l'expérience de la non-séparation entre nous et ce qui est observé, quand nous percevons les choses "telles qu'elles sont".

Face à l'arbre, nous "sommes" l'arbre, et quand nous donnons un nom à cet accord entre ce que nous avons perçu et notre être profond, nous le nommons -dit le Kototama- avec les sons du "vocabulaire des éveillés", une langue qui émerge de cette expérience d'union, des sons communs à tous les hommes, des sons dont la longueur d'ondes est identique à la structure vibratoire du phénomène qui est nommé.

La perspective de pratique qui s'ouvre aujourd'hui aux personnes intéressées ne se limite pas au groupe restreint de ceux qui feraient l'expérience authentique de l'éveil. La plus grande partie des pratiquants sincères du Kototama utilisent les 50 sons pour réveiller en eux les résonances de leur nature profonde, pour développer leurs perceptions, leur compréhension de la nature des phénomènes, leur capacité d'action dans la vie de chaque jour et leur alignement sur les cycles civilisationnels en cours.

Ces techniques sont précieuses pour les pratiquants des arts martiaux, de l’énergétique, des thérapies par le son, des voies spirituelles, car elles renforcent leur potentiel à faire l'expérience plus fréquente de la texture énergétique des phénomènes et de leurs perceptions et à enrichir leur boite à outils thérapeutique.

Les étudiants de Sensei Nakazono (environ 50 000 personnes dans le monde) ont bénéficié d'une pédagogie très élaborée sur le centrage dans le Hara, le partage du KI, les bases de la Tradition Thérapeutique orientale et ont été encouragés à travailler avec les sons du Kototama dans la stimulation de points, (notamment les point Shu des avant-bras et des jambes, héraults et assentiments, les points maitres des Merveilleux Vaisseaux), durant Misogi (l’auto-massage de purification) et les rituels de récitation/chant des « sons-pères, mères, enfants » transmis  par Sensei. Tout ce qu’il enseignait était dans la lumière du Kototama !

L’héritage de sa transmission dans tous ces domaines est particulièrement difficile à cerner, en raison du chemin de vie et de prédilection de chacun de ceux qui l’ont croisé, de ce qu’ils ont fait de ce qu’ils ont reçu et aussi du fait qu’aucune initiative de collecte et de partage n’a été malheureusement effectuée à ce jour dans l’ensemble des arts nobles qu’il a enseignés.

• Philippe Ronce (Shiatsu des 5 sens) enseignant de shiatsu, a traduit le livre INOCHI de Sensei et recueilli avec l’aide de Pierre Jaouen (peintre du mouvement tachiste) les conférences de Sensei éclairant ce texte ; il a aussi traduit « les 101 divintés du Kojiki » décryptage par Sensei Ogasawara  du livre fondamental de la tradition proto-historique japonaise, et publié deux livres « le bon point au bon moment » et «  le « shiatsu des énergies subtiles »  révélant le rôle crucial des sons du Kototama dans l’énergétique et l’outil de bilan thérapeutique du Yi King., dans une perspective d’autonomisation sanitaire individuelle et collective des français et francophones.